Soirée aux Trois Balais (PV Rodolphus Lestrange)

Andromeda entra dans les Trois Balais, le bar toujours aussi chaleureux que durant son adolescence.
Elle était épuisée par sa première journée de cours. Elle avait appris à connaître les élèves et elle était ravie d'avoir vu Sirius qu'elle n'avait pas pu fréquenter depuis plus de deux ans parce qu'elle était partie de chez les Black.
Prendre un verre seule ne lui ferait pas de mal. Elle espérait ne voir personne de sa connaissance. Après une journée aussi chargée, elle n'avait pas la moindre envie de faire la conversation avec d'anciens élèves de Poudlard.
Andromeda s'avança vers le comptoir et commanda un verre d'hydromel. Puis elle paya, emporta son verre à une table et se mit à siroter lentement, perdue dans ses pensées.

Rodulphus entra discrètement, observant d'un oeil fin et sûr les lieux, il sourit en reconnaissant Andromeda Black assise au fond de la salle.

*Un petit divertissement n'est-il pas plaisant ?* pensa-t-il, souriant franchement.

Il alluma son cigare sorcier qu'il raffolait. Il resta près du comptoir observant à loisir la jeune rebelle, cette traitresse à son sang et à son rang. Beaucoup disait que sa ressemblance avec Bellatrix était frappante mais Rodulphus voyait bien la différence, sa femme était incomparable à côté d'elle. Sa femme était unique, elle était sienne et il pourrait la reconnaitre entre mille.
Il s'avança et s'assit en face de Andromeda et posa sa main sur son poignet pour ne pas qu'elle se défile.

"Alors, on vient se promener ?" demanda-t-il, d'un air sarcastique.

Andromeda resta plongée dans ses pensées un bon moment. Elle pensait à sa famille qu'elle avait toujours détesté, à Bella si dédaigneuse, à Cissy tellement moqueuse, à ses parents et à ses oncles et tantes si fiers de leur sang. Décidément, il n'y avait que Sirius qu'elle aimait. Elle était bien décidée à le soutenir durant son adolescence. Son enfance avait été détestable, tout comme la sienne. Elle se demandait jusqu'où iraient Bella et Cissy dans leur malfaisance et ce que Regulus deviendrait plus tard : un Mangemort ou un rebelle comme Sirius?

*Choisis le bon chemin, Reg, songea-t-elle, désespérée. Je t'en prie, ne suis pas mes soeurs.*

Andromeda pensait encore à Regulus quand elle vit quelqu'un s'avancer vers elle. Quelqu'un qu'elle aurait reconnu entre mille. Une des dernières personnes qu'elle voulait voir ou à qui elle voulait parler. Avant qu'elle ait pu réagir, il s'assit face à elle et lui saisit le poignet. Le mari de sa chère soeur. Rodolphus Lestrange.

- Alors, on vient se promener?

Andromeda jeta un regard noir à son beau-frère et essaya de se dégager, mais il était plus fort qu'elle. Comme toujours, elle fut frappée par sa beauté désinvolte. Bella avait toujours fait preuve de goût. Mais jamais Andromeda n'épouserait un détritus comme Lestrange.

- Retire tes sales pattes, Rodolphus. Qu'est-ce que tu fais ici? Tu n'es pas avec ta chère Bellatrix? Et puis d'abord, je ne sais même pas pourquoi je parle aux gens de ton espèce. Qu'est-ce que tu veux?

Rodulphus la regarda, gardant un sourire amusé. Il resserra sa main sur son poignet, attendant qu'elle se plaigne. Il ne voulait pas la laisser s'échapper, il pouvait enfin s'amuser, il ne la laisserait pas partir de sitôt. Mais avant qu'elle parle, il lança un sort discrètement pour ne pas que personne d'autres que lui de la taverne les entendent.

- Retire tes sales pattes, Rodolphus. Qu'est-ce que tu fais ici? Tu n'es pas avec ta chère Bellatrix? Et puis d'abord, je ne sais même pas pourquoi je parle aux gens de ton espèce. Qu'est-ce que tu veux?

"Allons ! Andromeda ! ...Ne sois pas jalouse ! ...Et... ne perds pas ton sang-froid ! ...Qu'est-ce qu'il t'arrive, hein ? Tu as rapidement perdu tes bonnes manières ! Tu restes encore une Black ! Il serait regrettable qu'en plus de ta traitrise, tu salisses l'enseignement de ta mère ! ...Allons, cesse de remuer ! Et parlons simplement !"

Il resserra encore le poignet d'Andromeda mais resta calme, attendant qu'elle parle plus posément.

Andromeda s'aperçut que Rodolphus avait jeté un sort pour éviter que les autres les entendent. La main de Rodolphus se resserra sur son poignet. Andromeda tenta de se dégager, mais pas moyen : elle était prise au piège.

- Allons ! Andromeda ! ...Ne sois pas jalouse ! ...Et... ne perds pas ton sang-froid ! ...Qu'est-ce qu'il t'arrive, hein ? Tu as rapidement perdu tes bonnes manières ! Tu restes encore une Black ! Il serait regrettable qu'en plus de ta traitrise, tu salisses l'enseignement de ta mère ! ...Allons, cesse de remuer ! Et parlons simplement !

- Moi, jalouse? dit Andromeda d'une voix frémissante. Je ne suis pas jalouse que ma soeur ait épousé une ordure, non. Et au diable l'enseignement de Druella! Même si je suis une Black, j'en ai honte. Ce n'est qu'une famille de tarés! Et je ne vois pas de quoi on pourrait parler. Nous n'avons rien à nous dire. Non, laisse-moi m'en aller, Rodolphus. Tout de suite.

Andromeda faillit ajouter que si Rodolphus avait été à sa place, c'est-à-dire que si quelqu'un de plus puissant le retenait et le menaçait, lui non plus n'aurait pas gardé son sang froid. Mais elle ne dit rien. Il ne fallait pas qu'il voie qu'elle, Andromeda, avait peur.
Andromeda sentit encore la main se resserrer sur son poignet. Elle commença à prendre peur et tenta encore de se dégager d'un brusque mouvement. En vain. Andromeda abandonna. De toute manière, elle était plus en sécurité au beau milieu des sorciers des Trois Balais que dehors où ce taré aimerait certainement la torturer pour avoir sali le nom des Black. Elle se résigna donc à écouter ce que son "beau-frère" avait à dire.

- Alors, qu'est-ce que tu veux, Rodolphus? M'envoyer le sort Doloris pour avoir trahi ma famille? Sache que je suis fière d'être une traître à mon sang. Je ne veux pas être folle et persécuter les Nés-Moldus comme eux! Alors j'attends, Rodolphus. Tu es choqué? Qu'est-ce que tu as à me dire? Pourquoi tu es venu voir une traître à son sang? Pourquoi tu me serres le poignet? Tu n'as pas peur d'être contaminé? Qu'est-ce que tu veux? Dis-moi ce que tu as à me dire, qu'on en finisse. Je ne tiens pas à prolonger cette discussion avec une ordure comme toi. Je comprends pourquoi tu as épousé Bellatrix. Qui se ressemble s'assemble.

Andromeda sentait la peur s'insinuer en elle, mais aussi la colère. Elle était en colère contre Rodolphus. Elle était consciente qu'elle le provoquait et quel effet cela pourrait faire, mais elle tenait à garder sa fierté. Peut-être avait elle au moins hérité cela des Black.

- Alors, qu'est-ce que tu veux, Rodolphus? M'envoyer le sort Doloris pour avoir trahi ma famille? Sache que je suis fière d'être une traître à mon sang. Je ne veux pas être folle et persécuter les Nés-Moldus comme eux! Alors j'attends, Rodolphus. Tu es choqué? Qu'est-ce que tu as à me dire? Pourquoi tu es venu voir une traître à son sang? Pourquoi tu me serres le poignet? Tu n'as pas peur d'être contaminé? Qu'est-ce que tu veux? Dis-moi ce que tu as à me dire, qu'on en finisse. Je ne tiens pas à prolonger cette discussion avec une ordure comme toi. Je comprends pourquoi tu as épousé Bellatrix. Qui se ressemble s'assemble.

« Certes, oui ! Bellatrix est bien plus charmante que toi, et bien plus désirable ! En fait… il y a tellement de choses qu’elle a contrairement à toi ! »

Rodolphus sourit amusé par Andromeda puis il pointa légèrement sa baguette sur elle.

« Tu vas regretter tes propos ma chère Andromeda ! …Alors, maintenant, lève-toi tranquille ! »

Il se leva tenant la main d’Andromeda, la tirant discrètement.

« Dis un mot et tu le regretteras, ma chère Andromeda ! »

« Certes, oui ! Bellatrix est bien plus charmante que toi, et bien plus désirable ! En fait… il y a tellement de choses qu’elle a contrairement à toi ! »

Andromeda voulut répliquer que chacun avait ses goûts et que sur ce point elle différait une fois de plus de sa soeur, mais elle se retint quand elle vit Rodolphus pointer légèrement sa baguette sur elle. Andromeda s'efforça de rester calme, et jeta un regard féroce au jeune homme.

« Tu vas regretter tes propos ma chère Andromeda ! …Alors, maintenant, lève-toi tranquille ! »

Rodolphus se leva en tenant sa main et la tira discrètement.

« Dis un mot et tu le regretteras, ma chère Andromeda ! »

Andromeda ne savait plus quoi faire. Mais quoiqu'il en soit, elle ne regrettait pas ses paroles. Cela faisait du bien de dire franchement ce qu'elle pensait. Mais qu'allait-il lui faire à présent?

Rodulphus fut plus pressant et tira Andromeda de façon à ce qu'elle se mette debout. Il tenait son bras et lui souriait toujours.

"Avance, Andromeda ! ...Allez ! Montre-moi encore ta fierté !"

Il lui serra la main et se tourna de façon à être face à la porte d'entrée. Il serra Andromeda près de lui et fit un pas, la tirant légèrement pour qu'elle le suive. Il lui chuchota discrètement quelques mots, toujours un sourire affiché.

"Tu devrais être fier ! Tu gardes comme toujours ton allure de rebelle !"

Rodolphus la tira pour qu'elle se lève complètement.

"Avance, Andromeda ! ...Allez ! Montre-moi encore ta fierté !"

Il serra la main d'Andromeda qui commençait à ressentir une peur panique et il se tourna face à la porte d'entrée. Puis il la serra contre lui comme s'il voulait faire croire aux autres qu'ils étaient un couple, ce qu'ils auraient du mal à croire s'ils connaissaient un tant soit peu l'histoire de la célèbre famille Black. Andromeda eut un frisson de dégoût. Elle essaya de s'écarter, mais Rodolphus la tira et elle fut obligée de le suivre.
Andromeda sentit son corps trembler quand il prononça les mots suivants :

- Tu devrais être fier ! Tu gardes comme toujours ton allure de rebelle !
- Lâche-moi, Rodolphus. Je peux facilement appeler à l'aide. Qu'est-ce que tu veux, à la fin?

Rodulphus serra davantage sa main et l'emmena près de la porte d'entrée. Il l'ouvrit puis se tourna vers elle entendant sa réflexion.

"Lâche-moi, Rodolphus. Je peux facilement appeler à l'aide. Qu'est-ce que tu veux, à la fin?"

Son sourire s'élargit et il se pencha pour murmurer quelques mots à l'oreille d'Andromeda :

"Ne t'y tente pas ! Je sais très bien calmer les ardeurs des jeunes femmes d'en ton genre, et puis... ça m'amusera plus que tu ne le crois!"

Il laissa sa main caresser sa joue puis il la tira au dehors la serrant toujours à lui, il ne contait pas la lâcher et il ne la lâcherait pas foi de Lestrange.

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